Localisation

Cathédrale de Séville

Symbole des cathédrales gothiques, la cathédrale de Séville est la représentante majeure de ce style dans le monde. Elle se place également en troisième position dans le classement des églises chrétiennes, après Saint-Pierre de Rome et Saint-Paul de Londres. Elle a acquis son titre de cathédrale le 23 novembre 1248, après la conquête de Séville par Ferdinand III de Castille. Le monument était par le passé la mosquée majeure de la ville.

La cathédrale possède un des plus riches trésors artistiques conservés dans le domaine ecclésiastique, et est considérée comme une des plus belles pinacothèques d’Espagne. L’intérieur abrite d’importantes œuvres d’art d’orfèvrerie, des arts décoratifs, des sculptures, des tapisseries et des vitraux qui la transforment en un grand musée à ne manquer sous aucun prétexte. Un trajet de 22 minutes à pied sépare l’Hotel Monte Triana Sevilla de la cathédrale, une balade qui passe par différents endroits et monuments à visiter absolument.

La Giralda de Séville

L’originalité de la Giralda a été source d’inspiration pour la construction de nombreuses autres tours dans des pays comme la Russie, la Pologne, et même les États-Unis.

La construction de la Giralda, en tant que minaret dépendant de la mosquée majeure, où nous pouvons actuellement contempler le Patio des Orangers, débuta à Séville en 1184 par les travaux de l’architecte Ben Baso. Le minaret mesurait 82 mètres de hauteur et était l’édifice le plus haut d’Europe à l’époque. Les travaux s’achevèrent en 1198 avec la mise en place de quatre boules en bronze doré sur le couronnement de la tour.

Ses antécédents stylistiques sont représentés dans des chefs-d’œuvre de style hispano-maghrébin du XIIe siècle, tels que le minaret de la mosquée Kutubia à Marrakech ou la tour Hassan de Tanger, dont la construction n’est pas terminée, et qui est considérée comme la sœur de La Giralda.

Alcazar royal de Séville

Il s’agit d’un ensemble de palais entourés de murailles. Son intérieur abrite différents styles qui ont marqué le passage du temps : islamique, mudéjar et gothique.

Parmi les influences de la Renaissance, se démarquent l’autel en azulejos réalisé par Francisco Niculoso Pisano en 1504 et le retable pictural, situé dans la Chambre de l’Amiral, dédié à la Vierge des Navigateurs. Ce style est également prédominant dans les salons Charles Quint. Les salons intérieurs présentent de magnifiques collections de tapisseries qui représentent la conquête de la Tunisie par Charles Quint.

L’étage de l’édifice affiche une forte influence de l’époque des Bourbons, au XIXe siècle. Ces pièces ont été rénovées au moyen de décorations du XIXe siècle avec des tapisseries, des lampes en verre de la Granja, des horloges, des meubles, et une remarquable collection de peintures.

Le monument a été déclaré Patrimoine de l’Humanité en 1987 et sert de décor à la célèbre série Game of Thrones, Les Jardins de l’Eau de Dorne.

Plaza de España

Mondialement connue, cette place se compose d’une rivière ovale traversée par quatre ponts, où préside une élégante fontaine qui arbore en son centre deux tours de construction identique ainsi que 48 bancs qui représentent les provinces espagnoles, réalisées en azulejos du quartier de Triana. Séville n’est pas représentée car elle possède une fresque, ni Tenerife, qui n’était pas encore considérée comme une province espagnole à l’époque. Les magnifiques plafonds à caissons, ainsi que la combinaison entre la brique de sa structure, les azulejos et les diverses décorations en céramique polychromée, sont remarquables.

La Plaza de España, qui est tournée face au fleuve Guadalquivir tel un chemin à suivre en direction des Amériques, a subi plusieurs restaurations qui ont conservé des lampadaires en céramique et en fonte, dans le but de retrouver l’image née de son concepteur, Aníbal González, à l’occasion de l’Exposition ibéro-américaine de 1929.

Quartier de Santa Cruz

Le quartier de Santa Cruz de Séville se trouve au cœur de la Séville historique, et se démarque par ses plafonds à caissons, les ruelles étroites du quartier juif, les places jalonnées d’orangers et de nombreux lieux de charme pour savourer des tapas ou faire du shopping.

C’est à cet endroit que s’était installé le quartier juif de Séville, une population qui fut contrainte de quitter la ville en 1483. Certains d’entre eux restèrent cependant. Néanmoins, à la fin du XIXe siècle, Santa Cruz entra en décadence et ne retrouva sa splendeur qu’au cours des réformes engagées en vue de l’Exposition ibéro-américaine de 1929. C’est pourquoi, les visiteurs trouveront un réseau de petites ruelles qui récompensent les promeneurs de passage. Ce quartier offre une des plus belles vues sur la Giralda et les lieux pittoresques.

Musée des Beaux-Arts

L’endroit est passé du stade de Couvent de la Merced Calzada, fondé après la conquête de Séville en 1248 par San Pedro Nolasco, à celui de « musée de Peintures » en 1835. Il fut inauguré en 1841 et abritait à l’origine les œuvres d’art issues du désamortissement des couvents et monastères.

Les collections sont le fruit de biens ecclésiastiques désamortis, de donations et d’acquisitions de l’administration publique.

La peinture sévillane et sa sphère d’influence, qui met en relief le XVIIe siècle, est la ligne conductrice du déroulement du musée, bien que celui-ci abrite des collections très diverses (peintures, sculptures, céramiques, coffres à bijoux, meubles, etc.).

Arènes de La Real Maestranza de Séville

Les arènes de la Real Maestranza de Caballería de Séville sont les plus anciennes d’Espagne. L’enceinte de taureaux s’anime dans le cadre de la Feria d’Avril de Séville, une des fêtes taurines les plus populaires au monde. Le lieu est considéré comme un des plus célèbres attraits touristiques de la ville, et un des plus visités par les touristes. Elles font partie des arènes les plus difficiles au monde pour les toreros, de par leur structure et leur caractère, ainsi que pour le public, et probablement celles qui sont les plus critiquées par les aficionados de tauromachie.

Domaine de la Real Maestranza de Caballería. Dans certains milieux taurins, les arènes sont considérées comme les plus importantes d’Espagne : La Cathédrale de la Tauromachie. Elles abritent le musée Taurin.

Archives des Indes

Les Archives des Indes contiennent des documents d’une valeur considérable : 43000 archives, 80 millions de pages, 8000 cartes. On y trouve des textes manuscrits par Christophe Colomb et Magellan. L’espace de visite est dédié à l’exploration de l’histoire mondiale sans sortir de Séville.

Elles remontent à l’époque de Philippe II, au moment de la construction de la Lonja de Séville pour éviter que les commerçants n’utilisent le perron de l’église pour faire leurs affaires. La Casa Lonja de Mercaderes devint l’Archive publique de l’Inde en 1785, pour des raisons logistiques et dans l’esprit de l’Illustration. Le Roi Charles III décida de mettre en place une grande collection de documents historiques au sein de cet édifice.

Basilique de la Macarena

Au numéro 1 de la Calle Bécquer, dans le quartier populaire de la Macarena, vous trouverez la mondialement connue basilique de la Macarena, bien que son nom officiel soit la basilique de Santa María de la Esperanza Macarena. Cette église catholique est le siège de la Confrérie de Esperanza Macarena, qui arbore lors de la procession matinale du Vendredi Saint dans les rues de Séville, les icônes de María Santísima de la Esperanza Macarena et de Notre Père Jesus de la Sentencia. Sa construction débuta en 1941. Le 13 avril de cette même année, Pedro Segura y Sáenz, archevêque de Séville, bénit et posa la première pierre de l’édifice. Achevée en 1949, elle fut bénie le 18 mars par ce même archevêque, sous le parrainage de Queipo de Llano et Serafina Salcedo, et consacrée par le cardinal José María Bueno, archevêque de la ville, le 7 octobre 1966. L’œuvre fut achevée par l’architecte Aurelio Gómez Millán, d’origine sévillane. Le pape Paul VI, au travers d’une bulle pontificale, lui conféra le titre de basilique mineure le 12 novembre de cette même année qui marqua la fin de sa construction. C’est la première église de la capitale andalouse à avoir obtenu ce titre.

Ensemble archéologique d’Itálica

Ville romaine située dans le Bas Guadalquivir, entre Séville, Híspalis et Alcalá del Río, Ilipa, dans l’actuelle commune de Santiponce, à proximité des exploitations minières de Sierra Morena. Lieu stratégique militaire et économique à l’époque du Haut-Empire romain. La preuve en est qu’elle parvint à gagner une superficie de 52 hectares.

Les origines de ce complexe archéologique d’Itálica remontent à 206 ans av. J.-C. Au cours de la Deuxième guerre punique, le général Scipion l’Africain établit un détachement de légionnaires sur la colline de San Antonio après avoir vaincu les carthaginois dans la Bataille d’Ilipa. Sur cette colline était déjà installée une population de Trudétans depuis le IV siècle av. J- C.